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    « Brigitte Guigui, institutrice depuis les années 80, a enseigné à tous les niveaux de maternelle et élémentaire. En Seine et Marne depuis 1992, elle décide de se consacrer exclusivement aux classes de maternelle et de CP afin d’assurer aux élèves les bases essentielles à leur scolarité.

    Elle nous montre de manière détaillée comment elle enseigne aux enfants la manière d’écrire les lettres. »

     

     

     


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    "Il importe que les enfants sachent le nom de l’arbre à l’ombre duquel ils jouent et les caractères auxquels ils reconnaîtront les arbres de la même espèce ; il importe qu’ils sachent le nom du réséda qui embaume la plate-bande, du volubilis qui s’enroule autour de la claire-voie, du chèvrefeuille et de la clématite qui forment au fond du jardin un berceau odorant ; le nom aussi des marguerites qui étoilent les prés, des bluets et des coquelicots qui égayent les champs de blé, du muguet dont les clochettes délicates donnent chaque année le signal du printemps ; de la rose, reine des jardins. Il importe que l’enfant sache que le pain qu’il mange est fait avec du blé réduit en farine ; que le linge qui couvre son corps vient d’une plante à la fleur délicate ; que sa veste ou sa robe est faite avec la laine du mouton ; que le corps de la chaise sur laquelle il s’assoit a été découpé dans le tronc d’un arbre, et que le siège de paille est fait avec la tige du blé. Le bouchon de sa bouteille vient de l’écorce d’un arbre : le chêne-liège ; l’eau qu’il boit a été puisée à la source qui épanche son eau claire sur les cailloux ; c’est la vache qui lui donne son breuvage de prédilection ! le lait, etc., etc. Toutes ces choses, dites au moment spécial où la curiosité de l’enfant était excitée, se gravent dans sa mémoire, et il est rare qu’il les oublie. La vie active de l’école est une leçon de choses ininterrompue, si la directrice sait s’y prendre. »


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  • Un poulailler à l'école.

     

     

    L'installation d'un poulailler à l'école est une véritable aubaine. Les élèves de chaque classe s'empressent chaque semaine de remplir leur mission : livrer à nos hôtes emplumés les restes de la cantine, ôter les fientes de leur demeure et vérifier si le duo de poules a pondu.  

    Les élèves ont ainsi la chance d'être  placés devant les faits et pourront alors s'habituer à les observer attentivement et à les décrire de façon précise grâce aux activités menées à l'extérieur et au travail d'institutionnalisation effectué en classe. 

     

     

    Un poulailler à l'école.


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    Le son [g]

     

    Ce travail suit la découverte du son [g].

     

     

    • La lettre g agrandie dessinée au tableau a été étudiée:

      Comme toutes les lettres rondes elle débute sur la ligne 1. Tracer ensuite un demi cercle qui vient se poser sur la ligne 0  puis tracer un trait vertical qui monte et rejoint le point de départ de la lettre. Repasser sur ce trait en descendant verticalement sous la ligne 0 jusqu'à ligne 2. Terminer par une boucle qui croise le trait vertical au niveau de la ligne 0. Achever le tracé de la lettre par sa lecture : « j'ai écrit la lettre g, j'ai écrit [g] ".

    • Exécution gestuelle de la lettre dans l'espace ;

    • essais sur l'ardoise et le cahier de brouillon ;

     

    Le son [g]

     

     

    • réalisation de la lettre sur le cahier, reproduction des mots, sous la surveillance active du professeur.

     

    Le son [g]


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  • Réflexion sur l'origine des troubles de l'apprentissage


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