• Le travail en famille

     

    Chaque matin les élèves de CE1 copient leurs devoirs tandis que les CP les collent sur leur cahier de textes. Ce moment rituel est l'occasion de travailler les jours de la semaine : «quel jour sommes-nous aujourd'hui ? Quel jour étions-nous hier ? Quel jour serons nous demain ?"

     

    Pour les CP et les CE1, hormis les courtes dictées, on limitera les exercices écrits auxquels on préférera la lecture (listes de mots, chapitres de lecture suivie...), la révision de leçons (CE1), la mémorisation de récitations, de tables de calcul l'entraînement aux dictées de mots qui concerne uniquement les CE1 ( 2 X 5 mots chaque semaine auxquels s'ajoute la dictée préparée en classe), parfois quelques opérations. Les élèves ne découvrent jamais un texte, un son, une poésie ou une leçon à la maison.

     

    Le travail en famille

     

    Pendant la réunion de rentrée, je distille quelques conseils aux parents pour qu'ils assistent au mieux leurs enfants. Je glane également dans les devoirs des CP quelques recommandations pour aider les parents à syllaber les mots qu'ils dicteront à leurs enfants à la maison.

     

    Je préconise le travail sur l'ardoise pour les dictées faites à la maison puisque ce qui est évalué au cours d'une dictée ne relève pas du soin de l'enfant mais de sa capacité à retranscrire le mot dicté. Ce qui ne signifie en rien qu'il puisse proposer un travail particulièrement inappliqué ! Si l'élève préfère le cahier à l'ardoise, je n'y vois par ailleurs aucun inconvénient.

     

    Pour ces dictées, les parents précisent à leurs enfants ce qui est en gras: les lettres muettes, les consonnes doubles... Ils justifient autant que faire se peut l'orthographe lexicale et l'orthographe grammaticale (les marques du genre et du nombre, les lettres qui permettent la construction d'un féminin, ou d'un mot de la même famille).

     

    Pour les CE1, et pour les CP quand on abordera les sons composés, les parents précisent à leurs enfants s'il s'agit du « an » de maman, ou celui de vendredi, du « in » de demain ou celui de peinture. Ils s'appuient pour ce faire, sur les mots repères de la méthode Léo et Léa.

     

    Les devoirs sont donnés quotidiennement et ne doivent pas excéder 10 à 15 minutes minutes pour les CP, 15 à 20 minutes pour les CE1.  


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    Écrire avec Léo et Léa, d'autres images pour s'exprimer par l'écriture.

     

    A ce stade de l'année, l'élève de CP ne dispose que d'un faible pouvoir d’expression écrite. Pour que l'enfant puisse véritablement écrire, et que l'expression écrite ne se cantonne pas à un exercice de dictée à l'adulte, j'ai calqué la progression de l'expression écrite sur celle de l'apprentissage de la lecture. De cette manière, la «production écrite» des élèves qui se résume à une simple phrase au départ, s'enrichit peu à peu, à mesure que l'enfant acquiert de nouvelles clés pour écrire.

     

    Vous trouverez plus bas deux fiches sur lesquelles figurent les illustrations du manuel Léo et Léa. Il s'agira pour les enfants de les décrire en quelques phrases à l'aide des mots dont ils disposent. On pourra évoquer le texte support de ces illustrations et raviver ainsi le vocabulaire lié à ces étapes de la méthode. Le maître insistera sur les aspects syntaxiques et sémantiques des écrits : la ponctuation, le sens des phrases et leur agencement chronologique, la pronominalisation...

     

    Fiche 1

    Écrire avec Léo et Léa, d'autres images pour s'exprimer par l'écriture.clincri.free.fr/

    Fiche 2

     

     

     

    Pour mettre en train les élèves, Le maître provoquera par ses questions l'emploi des mots connus.

     

     

    Exemple de questionnement préliminaire pour la première image : Que voyez-vous? Le chat, Comment est-il? Affalé, Pourquoi? Il a avalé six rats, il a léché le sirop, Comment se sent-il? Il est repu... Où est-il? Sur le lit, le tapis, le sofa...

     

    Procédez de même pour les autres images: exercice d'élocution qui mobilise et ravive les mots rencontrés lors de l'étude des étapes concernant les images puis l’élève est invité à construire oralement et mentalement sa phrase ( Le chat a avalé six rats. Il a léché le sirop. Il est repu. Il est affalé sur le tapis.). On passera enfin à l'expression écrite, forgée sur les exercices oraux qui l'auront précédée.

     

    Plus tard, lorsque les enfants disposeront de davantage de «clés» pour écrire, on pourra varier les situations d'écriture: faire le récit d'une sortie ou celui d'un événement vécu en classe, imaginer la suite d'une histoire, décrire une gravure, un tableau ou une photographie, narrer les faits marquants de l'année, effectuer des rédactions thématiques: la récréation, les saisons, la maison, les animaux, la famille, les moments de la vie de l'enfant, le résumé de diverses leçons reçues à l'école, des exercices d'imitation pour lesquels l'élève à partir de phrases modèles construira des phrases analogues...

     

    Écrire avec Léo et Léa, d'autres images pour s'exprimer par l'écriture.

     

     

    En somme, les élèves seront pleinement capables d'exprimer par écrit ce qu'ils pensent en construisant des phrases de plus en plus riches.

     

    À ce titre, il appartiendra à l'enseignant de préciser et d'enrichir le vocabulaire des élèves, de faire travailler chaque expression, comme on travaille une gamme, et la faire employer de façons variées par le biais d'un enseignement méthodique et régulier qui amènera les élèves à s'exprimer avec justesse et correction. 


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    Ce tableau répertorie les syllabes ou articulations composées et constitue la suite du premier tableau de ce type préalablement posté. Vous trouverez ici le principe et les modalités d'utilisation de ce support.

     

     

     

    L'articulation se fera par approches successives, d'abord lentes, puis rapides t..., t...r... , t...r...r..i, tri, les différents éléments se confondant finalement.

     

    On évoquera la chose que représente chaque mot et on tendra à limiter le temps de pause entre les syllabes. Après chaque lecture rien de plus utile que de faire répéter sans arrêt les mots qui ont été prononcés par saccades. Veiller à une émission de voix franche et indiquer, en les exagérant même , les mouvements des lèvres, de la langue, l'ouverture de la bouche, pour atteindre ce but.

     

    Ces tableaux de récapitulation devront être lus et relus dans le sens vertical et dans le sens horizontal ou inversement.

     

    Cette pratique renouvelée pourrait de prime abord paraître monotone mais elle revêt si elle est intelligemment conduite, un attrait certain. Mes élèves se livrent à cet exercice une fois par semaine et muni d'un chronomètre, chaque binôme vise, par émulation, à augmenter sa vitesse de lecture.

     

    Lecture et écriture vont de pair, il est absolument nécessaire de coupler ce travail à des exercices de copie quotidiens. Pour parfaire et assurer la mémorisation des correspondances grapho-phonétiques, chaque matin mes élèves lisent, copient, et relisent quelques lignes du tableau.

     

    Le sens de chacun des mots est évoqué, employé dans une phrase, et parfois illustré par un dessin dans le cahier du jour.

     

     

    Certains mots inusités aujourd'hui nous font voyager dans l'Histoire. Ainsi le mot « lorgnon » qui figure dans le prochain tableau,  désigne-t-il un monocle ou une paire de lunettes sans branches et nous a permis d'évoquer et d'observer les photographies de ces grands bourgeois du siècle dernier, fichés d'un lorgnon logé dans l'arcade sourcilière.

     

    Le maître attirera l'attention des élèves sur les mots de la même famille quand le cas s'y prête. Dans le cas du mot lorgnon, nous avons défini les mots lorgner et lorgnette.

     

     

    Je posterai prochainement le troisième tableau récapitulatif.

     


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    Le boulier est un instrument extraordinaire que j'utilise en classe et dont chacun de mes élèves dispose. Constitué de 10 tiges sur lesquelles glissent 10 boules il est conçu pour l'enseignement de la numération décimale et associé à une numération de position. Il est important de prévoir pour l'enseignant un boulier de dimensions nettement plus grandes. Ce support permet de concevoir aisément des activités de calcul:

     

    • activités de codage et de décodage des quantités; repérage global rapide des quantités: écrire sur son ardoise en chiffres le nombre de boules qui figurent sur le boulier, représenter sur le boulier une quantité indiquée par un nombre.

    • travailler les compléments à 10 : sur une même ligne il est facile de visionner d'un coup d’œil 7 et 3 , ou 6 et 4

    • travailler la notion 7 et 5, c'est 7 et 3 et 2 toujours grâce aux compléments à 10

    • travailler la soustraction 14 - 6 c'est 14 -4 -2
      compter de 5 en 5, de 10 en 10.

    • ajouter une, deux , trois dizaines à un nombre : l'élève pousse 17 boules, ajoute une rangée entière et visualise bien qu'il y a maintenant 2 rangées, c'est à dire 2 dizaines et 7 unités...

    • travailler la division : combien de fois 3 dans 18 ?

    • dénombrer une à une les boules, et associer ainsi comptine numérique et quantité  

     

     

    En somme le boulier est un instrument efficace qui donne du sens à notre numération et aide à établir une représentation mentale des nombres. Il permet de « voir », comprendre ce qui se passe lors d'un calcul. Ce matériel simple se prête bien au calcul mental et facilite grandement la compréhension des quatre opérations.

      

    Le boulier

     

     Vous trouverez ici diverses utilisations du boulier. 

     

     


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    Raviver le souvenir de la partie précédente en proposant aux élèves d'en établir un résumé oral dans lequel figureront les mots nouveaux qu'ils auront rencontrés.


    Brosser le portrait de la petite fille, rappeler les conditions rudes qu'elle endure, la nature et les raisons de son métier, celles qui expliquent qu'elle erre dans les rues.


    Évoquer son accoutrement, ses petits petons, son tablier...


    Rappeler que l'histoire se déroule le soir de la Saint-Sylvestre, la veille du jour de l'an, le temps froid et neigeux, les délicieuses odeurs qui émanent des maisons, les festins qui se préparent...

    Les élèves liront ensuite silencieusement cette troisième partie et se référeront au lexique du bas de page qui éclaircit le sens des mots soulignés.

     Un petit temps de causerie participera à la bonne compréhension du texte:

    Où la petite fille se blottit-elle ? Pourquoi n’ose-t-elle pas rentrer chez elle ?

    Évoquer le fait que la petite fille ose brûler une allumette. Pourquoi la petite fille allume-t-elle une première allumette ?

     

    Que voit-elle lorsqu'elle fait brûler l’allumette ? Engager une discussion sur les visions de la petite fille. Sont-elles réelles? Quelle est leur durée? La petite fille trouve-t-elle du réconfort avec cette allumette brûlée?

    Décrire précisément le lieu dans lequel se déroulent les événements, définir le mot encoignure.

     

    La première allumette brûlée, La petite fille aux allumettes partie 3

    mathildeandre.blogspot.fr

     

     

    Avec l'aide du maître les élèves répondront aux questions du polycopié.

     


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